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Шарль Бодлер - Цветы зла [1857]
Язык оригинала: FRA
Известность произведения: Средняя
Метки: poetry, Лирика, Модернизм, Поэзия, Сборник, Эротика

Аннотация. Стихотворный сборник «Цветы зла» (1857) - наиболее значительное произведение Ш. Бодлера, од­ного из крупнейших поэтов Франции XIX в. Герой цикла разрывается между идеалом духовной красоты и красотой порока, его терзают ощущение раздвоенности и жажда смерти. В настоящем издании перевод Эллиса впервые дается с параллельным французским текстом. Его дополняет статья Теофиля Готье.

Полный текст.
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Je guette, obéissant à mes humeurs fatales, Des êtres singuliers, décrépits et charmants.   Ces monstres disloqués furent jadis des femmes, Éponyme ou Laïs! Monstres brisés, bossus Ou tordus, aimons-les! Ce sont encor des âmes. Sous des jupons troués et sous de froids tissus   Ils rampent, flagellés par les bises iniques, Frémissant au fracas roulant des omnibus, Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques, Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus;   Ils trottent, tout pareils à des marionnettes; Se traînent, comme font les animaux blessés, Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes Où se pend un Démon sans pitié! Tout cassés   Qu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille, Luisants comme ces trous où l'eau dort dans la nuit; Ils ont les yeux divins de la petite fille Qui s'étonne et qui rit à tout ce qui reluit.   – Avez-vous observé que maints cercueils de vieilles Sont presque aussi petits que celui d'un enfant? La mort savante met dans ces bières pareilles Un symbole d'un goût bizarre et captivant,   Et lorsque j'entrevois un fantôme débile Traversant de Paris le fourmillant tableau, Il me semble toujours que cet être fragile S'en va tout doucement vers un nouveau berceau;   À moins que, méditant sur la géométrie, Je ne cherche, à l'aspect de ces membres discords, Combien de fois il faut que l'ouvrier varie La forme d'une boîte où l'on met tous ces corps.   – Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes, Des creusets qu'un métal refroidi pailleta… Ces yeux mystérieux ont d'invincibles charmes Pour celui que l'austère Infortune allaita!     II De Frascati défunt Vestale enamourée; Prêtresse de Thalie, hélas! Dont le souffleur Enterré sait le nom; célèbre évaporée Que Tivoli jadis ombragea dans sa fleur,   Toutes m'enivrent! Mais parmi ces êtres frêles Il en est qui, faisant de la douleur un miel, Ont dit au Dévouement qui leur prêtait ses ailes: Hippogriffe puissant, mène-moi jusqu'au ciel!   L'une, par sa patrie au malheur exercée, L'autre, que son époux surchargea de douleurs, L'autre, par son enfant Madone transpercée, Toutes auraient pu faire un fleuve avec leurs pleurs!     III Ah! Que j'en ai suivi de ces petites vieilles! Une, entre autres, à l'heure où le soleil tombant Ensanglante le ciel de blessures vermeilles, Pensive, s'asseyait à l'écart sur un banc,   Pour entendre un de ces concerts, riches de cuivre, Dont les soldats parfois inondent nos jardins, Et qui, dans ces soirs d'or où l'on se sent revivre, Versent quelque héroïsme au cœur des citadins.   Celle-là, droite encor, fière et sentant la règle, Humait avidement ce chant vif et guerrier; Son œil parfois s'ouvrait comme œil d'un vieil aigle; Son front de marbre avait l'air fait pour le laurier!     IV Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes, À travers le chaos des vivantes cités, Mères au cœur saignant, courtisanes ou saintes, Dont autrefois les noms par tous étaient cités.   Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire, Nul ne vous reconnaît! Un ivrogne incivil Vous insulte en passant d'un amour dérisoire; Sur vos talons gambade un enfant lâche et vil.   Honteuses d'exister, ombres ratatinées, Peureuses, le dos bas, vous côtoyez les murs; Et nul ne vous salue, étranges destinées! Débris d'humanité pour l'éternité mûrs!   Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille, Œil inquiet, fixé sur vos pas incertains, Tout comme si j'étais votre père, ô merveille! Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins:   Je vois s'épanouir vos passions novices; Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus; Mon cœur multiplié jouit de tous vos vices! Mon âme resplendit de toutes vos vertus!   Ruines! Ma famille! Ô cerveaux congénères! Je vous fais chaque soir un solennel adieu! Où serez-vous demain, Èves octogénaires, Sur qui pèse la griffe effroyable de Dieu?   русский   XCII LES AVEUGLES     Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme les somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.   Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie, Comme s'ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie.   Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,   Éprise du plaisir jusqu'à l'atrocité, Vois! Je me traîne aussi! Mais, plus qu'eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles?   русский   XCIII À UNE PASSANTE     La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;   Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.   Un éclair… Puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?   Ailleurs, bien loin d'ici! Trop tard! jamais peut-être! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!   русский   XCIV LE SQUELETTE LABOUREUR       I Dans les planches d'anatomie Qui traînent sur ces quais poudreux Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie,   Dessins auxquels la gravité Et le savoir d'un vieil artiste, Bien que le sujet en soit triste, Ont communiqué la Beauté,   On voit, ce qui rend plus complètes Ces mystérieuses horreurs, Bêchant comme des laboureurs, Des Écorchés et des Squelettes.     II De ce terrain que vous fouillez, Manants résignés et funèbres, De tout l'effort de vos vertèbres, Ou de vos muscles dépouillés,   Dites, quelle moisson étrange, Forçats arrachés au charnier, Tirez-vous, et de quel fermier Avez-vous à remplir la grange?   Voulez-vous (d'un destin trop dur Épouvantable et clair emblème!) Montrer que dans la fosse même Le sommeil promis n'est pas sûr;   Qu'envers nous le Néant est traître; Que tout, même la Mort, nous ment, Et que sempiternellement, Hélas! Il nous faudra peut-être   Dans quelque pays inconnu Écorcher la terre revêche Et pousser une lourde bêche Sous notre pied sanglant et nu?   русский   XCV LE CRÉPUSCULE DU SOIR     Voici le soir charmant, ami du criminel; Il vient comme un complice, à pas de loup; le ciel Se ferme lentement comme une grande alcôve, Et l'homme impatient se change en bête fauve.   Ô soir, aimable soir, désiré par celui Dont les bras, sans mentir, peuvent dire: Aujourd'hui Nous avons travaillé! - c'est le soir qui soulage Les esprits que dévore une douleur sauvage, Le savant obstiné dont le front s'alourdit, Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit. Cependant des démons malsains dans l'atmosphère S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire, Et cognent en volant les volets et l'auvent. À travers les lueurs que tourmente le vent La Prostitution s'allume dans les rues; Comme une fourmilière elle ouvre ses issues; Partout elle se fraye un occulte chemin, Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main; Elle remue au sein de la cité de fange Comme un ver qui dérobe à l'Homme ce qu'il mange. On entend çà et là les cuisines siffler, Les théâtres glapir, les orchestres ronfler; Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices, S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices, Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci, Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi, Et forcer doucement les portes et les caisses Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.   Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment, Et ferme ton oreille à ce rugissement. C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent! La sombre Nuit les prend à la gorge; ils finissent Leur destinée et vont vers le gouffre commun; L'hôpital se remplit de leurs soupirs. – Plus d'un Ne viendra plus chercher la soupe parfumée, Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.   Encore la plupart n'ont-ils jamais connu La douceur du foyer et n'ont jamais vécu!   русский   XCVI LE JEU     Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles, Pâles, le sourcil peint, œil câlin et fatal, Minaudant, et faisant de leurs maigres oreilles Tomber un cliquetis de pierre et de métal;   Autour des verts tapis des visages sans lèvre, Des lèvres sans couleur, des mâchoires sans dent, Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre, Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;   Sous de sales plafonds un rang de pâles lustres Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs Sur des fronts ténébreux de poètes illustres Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;   Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne Je vis se dérouler sous mon œil clairvoyant. Moi-même, dans un coin de l'antre taciturne, Je me vis accoudé, froid, muet, enviant,   Enviant de ces gens la passion tenace, De ces vieilles putains la funèbre gaieté, Et tous gaillardement trafiquant à ma face, L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beauté!   Et mon cœur s'effraya d'envier maint pauvre homme Courant avec ferveur à l'abîme béant, Et qui, soûl de son sang, préférerait en somme La douleur à la mort et l'enfer au néant!   русский   XCVII DANSE MACABRE  À Ernest Christophe.     Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, Elle a la nonchalance et la désinvolture D'une coquette maigre aux airs extravagants.   Vit-on jamais au bal une taille plus mince? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur.   La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.   Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres, Ô charme d'un néant follement attifé!   Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher!   Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace, La fête de la Vie? Ou quelque vieux désir, Éperonnant encor ta vivante carcasse, Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir?   Au chant des violons, aux flammes des bougies, Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur, Et viens-tu demander au torrent des orgies De rafraîchir l'enfer allumé dans ton cœur?   Inépuisable puits de sottise et de fautes! De l'antique douleur éternel alambic! À travers le treillis recourbé de tes côtes Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.   Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie Ne trouve pas un prix digne de ses efforts; Qui, de ces cœurs mortels, entend la raillerie? Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts!   Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées, Exhale le vertige, et les danseurs prudents Ne contempleront pas sans d'amères nausées Le sourire éternel de tes trente-deux dents.   Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette, Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau? Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette? Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.   Bayadère sans nez, irrésistible gouge, Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués: "Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge, Vous sentez tous la mort! Ô squelettes musqués,   Antinoüs flétris, dandys à face glabre, Cadavres vernissés, lovelaces chenus, Le branle universel de la danse macabre Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus!   Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange, Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.   En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire En tes contorsions, risible Humanité, Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe, Mêle son ironie à ton insanité!"   русский   XCVIII L'AMOUR DU MENSONGE     Quand je te vois passer, ô ma chère indolente, Au chant des instruments qui se brise au plafond Suspendant ton allure harmonieuse et lente, Et promenant l'ennui de ton regard profond;   Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, Où les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,   Je me dis: Qu'elle est belle! Et bizarrement fraîche! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son cœur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.   Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines? Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs, Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines, Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs?   Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques, Qui ne recèlent point de secret précieux; Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques, Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô cieux!   Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence, Pour réjouir un cœur qui fuit la vérité? Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence? Masque ou décor, salut! J'adore ta beauté.   русский   XCIX     Je n'ai pas oublié, voisine de la ville, Notre blanche maison, petite mais tranquille; Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus, Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe, Semblait, grand œil ouvert dans le ciel curieux, Contempler nos dîners longs et silencieux, Répandant largement ses beaux reflets de cierge Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.   русский   C     La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse, Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs. Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l'entour de leurs marbres, Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, À dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps, Tandis que, dévorés de noires songeries, Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries, Vieux squelettes gelés travaillés par le ver, Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.   Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir, Calme, dans le fauteuil je la voyais s'asseoir, Si, par une nuit bleue et froide de décembre, Je la trouvais tapie en un coin de ma chambre, Grave, et venant du fond de son lit éternel Couver l'enfant grandi de son œil maternel, Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse, Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse?   русский   CI BRUMES ET PLUIES     Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue, Endormeuses saisons! Je vous aime et vous loue D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.   Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue, Où par les longues nuits la girouette s'enroue, Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau Ouvrira largement ses ailes de corbeau.   Rien n'est plus doux au cœur plein de choses funèbres, Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, Ô blafardes saisons, reines de nos climats,   Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres, – Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux, D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.   русский   CII RÊVE PARISIEN  À Constantin Guys.       I De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n'en vit, Ce matin encore l'image, Vague et lointaine, me ravit.   Le sommeil est plein de miracles! Par un caprice singulier J'avais banni de ces spectacles Le végétal irrégulier,   Et, peintre fier de mon génie, Je savourais dans mon tableau L'enivrante monotonie Du métal, du marbre et de l'eau.   Babel d'escaliers et d'arcades, C'était un palais infini, Plein de bassins et de cascades Tombant dans l'or mat ou bruni;   Et des cataractes pesantes, Comme des rideaux de cristal, Se suspendaient, éblouissantes, À des murailles de métal.   Non d'arbres, mais de colonnades Les étangs dormants s'entouraient, Où de gigantesques naïades, Comme des femmes, se miraient.  

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